L’Iliade et l’Odyssée dans la traduction de Jean-Baptiste Dugas-Montbel
L’Iliade : Chant 1 • Chant 2 • Chant 3 • Chant 4 • Chant 5 • Chant 6 • Chant 7 • Chant 8 • Chant 9 • Chant 10 • Chant 11 • Chant 12 • Chant 13 • Chant 14 • Chant 15 • Chant 16 • Chant 17 • Chant 18 • Chant 19 • Chant 20 • Chant 21 • Chant 22 • Chant 23 • Chant 24
L’Odyssée : Chant 1 • Chant 2 • Chant 3 • Chant 4 • Chant 5 • Chant 6 • Chant 7 • Chant 8 • Chant 9 • Chant 10 • Chant 11 • Chant 12 • Chant 13 • Chant 14 • Chant 15 • Chant 16 • Chant 17 • Chant 18 • Chant 19 • Chant 20 • Chant 21 • Chant 22 • Chant 23 • Chant 24

Apollon, d’après un vase antique
L’Iliade est, avec l’Odyssée, la première oeuvre littéraire d’Occident. Ces deux poèmes sont attribués, avec beaucoup de prudence, à Homère, un aède (la version grecque du « barde » celtique) sur lequel on continue à se poser baucoup de questions. En tout cas, ces poèmes ont été composés entre 1200 avant J.-C. (la date présumée de la guerre de Troie) et environ 800 avant J.-C., date à laquelle l’existence de ces poèmes est attestée.
Des noms sous lesquels on connaît la ville de Troie, c’est de celui d’ « Ilion » qu’est tiré le titre de cette épopée. Le nom d’Ilion vient lui-même d’Ilos, le héros qui fonda la ville. Quant au nom de « Troie », il vient de Tros, l’ancêtre de la race troyenne.
Contrairement à l’idée reçue, l’Iliade ne raconte pas la totalité de la guerre de Troie, mais seulement quelques jours décisifs durant ce long conflit. On ne trouve dans cette épopée ni de sacrifices humains, ni les goûts très spéciaux d’Achille (nous ne parlons d’homosexualité, mais de nécrophilie – entre autres), ni les massacres ou les exactions qui eurent lieu au moment de la chute de Troie. Ni, malheureusement, le récit de l’ingénieux stratagème du cheval de Troie.
L’histoire commence avec la colère d’Achille, humilié par Agamemnon, et se termine avec les funérailles d’Hector, le héros troyen, le plus brave d’entre eux, tué par Achille au cours d’un combat mémorable.